• MON PARCOURSL'appréhension était à son maximum, j'attendais dans la salle d'attente mon tour avec une énorme angoisse d'un nouvel échec.Elle se présente à moi et me dit d'entrer dans son cabinet. Après avoir décrit mes symptômes et avoir répondues à ses questions, l'heure de l'examen était arrivé. Voyant que j'étais très nerveuse, elle me rassura en me disant qu'on avait tout le temps. Après avoir jeté un coup d'oeil à mon vagin avec seulement son doigt, elle comprit qu'elle ne pouvait guère aller plus loin.

    Vu ma réaction, elle me demanda délicatement si j'avais subit des violences sexuelles...  Elle avait découvert mon lourd secret en à peine quelques minutes. Puis elle me dit: Je comprends tout à fait que vous ne voulez pas d'examen au spéculum et qu'un simple touché doit être déjà assez difficile. Je lui répondit qu'elle avait juste .

    Elle me proposa de me faire un SEUL et UNIQUE test pour savoir de quoi je souffrais. Elle prit un long coton-tige qu'elle introduisit légèrement dans mon vagin. Elle m'avait prévenu que ça pouvait être plus ou moins douloureux. Elle toucha quelques parties du vagin, en haut, en bas, à droite ,et à gauche. Je bondissais de douleur attroces qui me faisait revivre mon calvaire.

    Elle retira aussitôt le coton-tige et annonça le diagnostique: "Vous avez une vestibulite sévère".

     Enfin on avait trouvé ce dont je souffrais pendant toutes ses années à me dire que je n'étais pas normal et que c'était tous dans ma tête. Jamais je ne la remercierai assez pour ce qu'elle à fait pour moi. Pour ça douceur dans ses gestes, ses mots et sa grande compréhension face à la douleur.

    Elle me prescrivit un traitement médicamenteux et surtout rééducatif...

    -TRIFLUCAN (pour éviter toutes mycoses)

    -XILOCAINE VISQUEUSE (anesthésique local)

    -LAROXYL(antidéprésseur et antidouleur)

    et le plus important - rééducation périnale avec patch antagique +/-  fort.

     


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  • MON PARCOURSLes vulvodynies se manifestent par des douleurs vulvaire persistantes malgré l'absence de pathologies locales dermatologiques ou infectieuses. Certaines sont appelées "vestibulodynies" car les douleurs sont localisées à l'entrée de la vulve sous forme de brûlures déclenchées au moindre contact.

    Ces pathologies sont encore mal connues, parfois intriquées et souvent tardivement diagnostiquées. Leur prise en charge relève de protocoles de soins spécifiques au long cours. Elles se manifestent principalement par des douleurs chroniques et un réel ralentissement sur la qualité de vie des malades.Selon le degré de gravité du syndrome les handicaps peuvent être majeurs avec une altération de la vie sociale, professionnelle, familiale et intime, généralement sous estimée.

    Il y a deux formes de vestibulite. La forme primaire où les douleurs apparaissent dès les premiers contacts (relation sexuelle ou introduction d'un tampon) et la forme secondaire qui apparaît après des semaines, des mois ou des années de relations sexuelles non-douloureuses. 

    La vestibulite est un syndrome peu connu des spécialistes et mal diagnostiqué. Pourtant, il atteint un grand nombre de femmes. La plupart des femmes doivent consulter plusieurs médecins ou à de nombreuses reprises pour enfin trouver la raison des douleurs. Il est possible de diagnostiquer ce syndrome grâce au test du coton-tige (ou test du q-tip), qui consiste à appuyer sur quelques points spécifiques du vestibule (l'entrée du vagin) avec un coton-tige.


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  • MON PARCOURS 

    Atteinte d'une vulvodynie depuis l'âge de 17, j'ai testé de nombreux traitements qui ont été tous inefficaces.  J'ai vu plusieurs médecins qui me disait que c'était le vaginisme qui me provoquait ces douleurs  et que je n'avais rien d'autre. Les examens au spéculum devenus impossible j'ai arrêté de voir ma gynéco qui n'avait par l'air de comprendre à quel point je souffrais.

    Les années ont passées, mais les douleurs persistaient et les rapports intimes sont devenus de plus en plus éloignés voir inexistants. Mon  compagnon et moi-même sommes ensemble depuis plus de 3 ans et j'avais très peur pour notre couple car, les répercussions commençaient sévèrement à se faire ressentir.

    Un jour en allant voir mon  nouveau médecin traitant, je lui parle de ce problème sans penser qu'il puisse me donner une solution. Il m'envoi vers une spécialiste qui par la suite a enfin mit un nom sur ma douleur il y a seulement 3 mois, dès le premier rendez-vous.


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